Dans le vert Caucase
Salam, Salam,
Il nous a fallu une grosse semaine pour rejoindre la capitale géorgienne Tbilisi, depuis Bakou, capitale de l'Azebaidjan. Et en seulement une semaine, nous avons radicalement changé de culture. Nous sommes passés des mosquées aux églises orthodoxes, de la moustache à la barbe, de l'absence de femmes aux petits couples qui travaillent aux champs ensemble, bref de beaux changements!
Notre route en Azerbaïdjan
Nous avons quitté Bakou par un fort vent de travers - parfait pour le 470 - mais dangeureux en tandem, on a fait de jolis écarts. Mais ca nous a permis d'exploser notre record de vitesse dans une descente avec vent favorable : 76.1 km/h au compteur!
Apres une petite centaine de KM de steppes, nous avons eu l'agréable surprise de re-découvrir la verdure, des fleurs, les champs d'herbes, etc... Ca nous a enchanté après un mois et demi de désert en Ouzbékistan et au Kazakstan. Nous avons nénanmoins vite compris la raison de cette verdure lorsque qu'un orage des plus violents a déversé ses fureurs et ses trombes d'eau sur notre tente et dans notre tente... on a pris l'eau par le sol mais heureusement on n'a pas été emporté par la coulée de boue ;-) Non en vrai, le top fut le soleil le lendemain midi, opération séchage.
Le soleil est depuis toujours présent et il fait plutôt chaud. Mais la plupart des routes sont assez ombragées, ce qui est fort agréable. Nous avons traversé de jolies bourgades, surmontées de leurs forteresses. Les paysages nous plaisent, nous avons longé le Grand Caucase, les montées sont douces et les descentes longues, on apprécie! Côté bivouac, ce fut aussi l'idéal, champ d'herbe coupée, abreuvoir pour la toilette, tranquilité, bref nickel!
Les Azéris sont très gentils, nous proposent çay sur çay (le thé bien sur), et nous fournissent le diner quand on s'incruste dans leur champ... Nous avons juste été surpris de ne croiser aucune femme... pour une fois on ne peut pas dire que ce sont elles qui travaillent (à l'extérieur). A chaque entrée de village, on a trouvé des hommes installés au café, jouant aux dominos, et buvant leurs çays (OK ceux-là ne travaillent pas me direz-vous, mais les serveurs sont hommes). Dans les épiceries, ce sont des hommes qui nous servent, dans les champs encore des hommes. Et commes dirait le grand Patrick " où sont les femmes?? "
Et pour finir en beauté, un passage de frontière des plus simples et des plus rapides et même de petits cadeaux de la part des policiers azéris. Et pour notre plus grand bonheur pour entrer en Géorgie: pas besoin de visa, un simple tampon et un franc "Welcome in Georgia" et c'est bon ! On est vraiment ravis de ne plus avoir cette contrainte!
Notre route en Géorgie
Comme on vous le disait au début, nombreux changements dans ce nouveau pays (d'histoire si ancienne). A peine la frontière franchie, on traverse des villages où dans chaque jardin poussent des vignes, où le vin maison remplace le çay, où des cochons grognent, où des saucisses sont à vendre sur les bord des routes, où les paysans travaillent en couple. On aperçoit des chapelles et des forteresses en haut des collines. Très chouette!
Les Géorgiens sont plus réservés que leur voisins et moins curieux, ils ne viennent pas d'eux-même nous parler. Mais dès que nous leur demandons quelque chose, ils s'empressent de nous renseigner et de nous aider. Après 2 jours de route, nous atteignons la capitale Tbilisi où nous sommes accueillis chaleureusement par une famille franco-géorgienne. Au programme depuis hier: une bonne douche (après 1 semaine de camping ca fait pas de mal ...), repos, visite du dédale de ruelles, des églises et la forteresse du vieux Tbilisi, jeux avec les enfants de la famille... très sympa et jolie ville.
Voili voilou pour les news, on continuera ensuite la route vers la Turquie.
Bonne fin de semaine
Vianney et Marine